lundi 28 janvier 2013

La Satire de la societe dans Bel Ami

 

La satire de la societe dans Bel  Ami

 

Les femmes

Georges Duroy tout au long du roman est un grand séducteur qui n’arrête pas ses conquêtes. Sa capacité de séduction lui permit de gravir les échelons. Il utilise les femmes comme des objets, des ‘ pions d’échecs’. D’abord Madame de Marelle qui trompe son mari avec Georges Duroy ; alors que celui-ci n’est encore qu’à ses premiers pas dans le métier de journaliste elle décide de louer un appartement ou ils pourront se voir à n’importe quel moment. Elle déclare :<<On peut entrer et sortir par la fenêtre sans que le concierge nous voie.  Comme nous nous aimerons là-dedans >>. Elle profite des absences fréquentes de son mari pour retrouver son amant. On constate que celle-ci reste avec son mari à cause de sa fortune et avec son amant par amour. Ici nous pouvons apercevoir la trahison que l’on dépeint dans le roman à travers cet acte qu’elle pose en s’offrant à elle et a Duroy un logement pour pouvoir tromper son mari.

Un autre cas, celui de Madeleine Forestier qui est celle qui rédige les articles pour son mari mais dont les talents ne sont pas reconnus en public. A la mort de Forestier Georges Duroy l’épouse et ce mariage lui permet de gravir un échelon et d’occuper la place de Forestier. Cependant madame Forestier va rendre Georges cocu en le trompant avec Monsieur Laroche Matthieu. Madeleine n’est pas tellement critiquée dans le  roman car de toutes les femmes du roman elle est la seule que Duroy va vraiment respecter. Notons que de toutes les femmes elle est celle qui se rapproche plus des hommes avec son comportement masculin : elle fume, s’intéresse a la politique, l’une des raisons qui la place à la même hauteur que Georges Duroy.

La morale

Madame Walter est l’une des femmes qui a joue également un rôle important dans la réussite professionnelle de Duroy. En effet après sa séparation avec madame Forestier, il se voit oblige de trouve un autre ‘pigeon’ qui sera évidemment madame Walter. Cette dernière que Duroy va tenter de séduire est décrite comme la femme respectable et soucieuse. Duroy lui déclare sa flamme :<<… il lui saisit la main, et la baisant avec passion :« Je vous aime, je vous aime. Laissez-moi vous le dire. Je ne vous toucherai pas. Je veux seulement vous répéter que je vous aime. »

Dans ce passage, extrait p. 277-278 : quand  Georges lui déclare qu’elle l’aime, elle résiste
<<Elle balbutiait.
« Oh ! … après ce que vous m’avez promis… c’est mal… c’est mal … »
Elle lui avait abandonné sa main, et elle répondit en haletant :
« Non, je ne peux pas, je ne veux pas. Songez à ce qu’on dirait, à mes domestiques, à mes filles. Non, non, c’est impossible… »
Elle résiste mais finira par tromper son mari et s’amouracher de Georges Duroy. On assiste à une démolition de la morale car cette trahison de madame Walter a lieu dans une église comme l’indique ce passage extrait de la page 284 : <<Georges prit possession du prie-Dieu voisin, et, dès qu'ils furent immobiles, dans l'attitude de l'oraison « Merci, merci, dit-il. Je vous adore. Je voudrais vous le dire toujours, vous raconter comment j'ai commencé à vous aimer, comment j'ai été séduit la première fois que je vous ai vue... Me permettrez-vous, un jour, de vider mon cœur, de vous exprimer tout cela ? » Elle l'écoutait dans une attitude de méditation profonde, comme si elle n'eût rien entendu. Elle répondit entre ses doigts :…je vous aime>
. Le champ lexical de l’église y est présent :<<méditation ; prie Dieu ; oraison >>. La présence de ce champs lexical de la religion et de l’église montre cette <<offense et cette profanation du lieu sacre>> car comment concevoir qu’un individu soit dans une église et puisse commettre l’un des péchés condamne par l’église : l’adultère. Il s’agit-là d’une ironie. Les femmes dans le roman sont infidèles et n’hésitent pas à tromper leurs maris, principalement madame de Marelle et elles sont également naïves comme le cas de madame Walter et on montre par-là la destruction de la morale et également les questions d’éthiques car Madame Walter et madame de Marelle ont toute deux trompe leur maris et elles se sont faits manipulées par Georges Duroy qui leurs soutirait des informations.

Nous pouvons également dire que le personnage de Georges Duroy est dépourvue de scrupule puisque dans le dernier chapitre du roman lors de son mariage avec Suzanne la fille de Madame Walter, il se trouvait dans l’église et pourtant lorsqu’il voit madame de Marelle il :<<Le souvenir de tous les baisers qu'il lui avait donnés, qu’elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs. Georges pensait: « Quelle charmante maîtresse tout de même. » Ce passage nous montre également un manque de respect envers le lieu sacre qu’est l’église.

En parlant du mariage de Suzanne et Bel Ami, nous pouvons encore dire que le mariage est un moyen pour Georges Duroy de ; évoluer et d ; atteindre son ascension. Il le prouve d’abord en se mariant avec Madeleine, ce qui lui permet d’obtenir la place de Forestier, puis sa relation avec madame Walter lui permet de découvrir les supercheries que le marie de cette dernière trame notamment avec monsieur Laroche Matthieu à propos de la colonisation en Afrique.
Duroy est peut egalement etre vu comme tant depourvu de morale qand apres avoir courtise la mere Walter il decide d'epouser la fille Suzanne.
Les femmes du roman sont donc manipulees par le hero pour parvenir a ses fins. Les femmes sont donc des objets mais a dela de cela il y’a le fait que l’on critique les femmes sur la base qu’elles sont les memes, naives et qu’elles sont infideles, bref elles <<il n’ya n’a pas une pour rattraper l’autre>>, la preuve meme madame Walter  qui était <<le visage de la morale>> n’a pas pu resister.
Le journalisme
Le journalisme est egalement critique dans le roman a travers la corruption
En temoignent Mr Laroche Matthieu et Mr Walter qui font croire a tout le monde que la colonisation n'aura pas lieu mais tout ceci nùest en fqit rien d`autre quùn moyen de payer les actions a bas prix.
Mr Walter est plus un homme d'affaire qu'un directeur de journal

Et Potin qui s'inspire des echos des autre au lieu d'aller fouiller dans les sources et se rendre sur le terrain il prefere prendre les information des autres.

Duroy lors de sa premiere visite a <<La vie francaise>> fait decouvrir un journal avec des journalistes plus ateles a jouer au biblio qu' a recevoir le gens qui attendaient dans la salle de reception.

Maupassant montre egalement a travers bel ami la puissance de la presse
Georges reussit egalement a faire gagner l'approbation du peuple de Paris sur l'intervention francaise au Maghreb
En effet Georges utilise la presse pour faire cliner monsieur Laroche Matthieu

Un anti colonialiste
Le personnage de Georges Duroy a passe du temps au Maghreb ett on note qu'il est contre la volonte du gouvernement de coloniser ces terres.

Nous pouvons observer de nombreux points qui peuvent nous ammener a croire que Maupassant uilise Georges Droy pour montrer son opinion. Mais il y a aussi cette ressemblance asses etonnante entre le personnage principale et l'auteur.
Nous pourrions penser en lisant ce roman que Mauspassnt est reproduit a travers Georges Droy surtout dans le milieu du journalisme quand on sait que Maupassant a eu a peu pres la meme ascension dans sa vie professionelle que Georges Duroy

La question que nous nous posons alors est si Georges Duroy n'est-il en fait qu'une representation de Maupassant?

2 commentaires:

  1. Message de Farida El Shenawy
    J'ai quelques suggestions à vous faire; tout d'abord, je trouve que le journalisme ou la presse en générale est l'un des moyens les plus pertinents utilisé par Maupassant afin d'illustrer la société. Donc, ce qui dit satire de la société, dit ainsi satire de la presse. Vous pourrez si c'est possible alors d'ajouter un paragraphe concernant la satire de la presse/journalisme.
    En outre, je n'ai pas pu comprendre comment la critique de la religion est-elle basée sur le pouvoir d'argent? Si vous développez ce point je crois que ca sera plus clair.
    Et finalement, l'idée du "pouvoir" pourra ainsi être plus élaborée.
    Autre que cela, je supporte le reste des idées et je trouve que le tout est un bon travail mais qui manque juste quelques précisions.

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